Il a été remarqué que le gouvernement dirigé par Trudeau et son équipe prend des initiatives enthousiasmantes par rapport au secteur emploi. Effectivement, il a été à l’écoute des suggestions du regroupement syndical désigné « la coalition des sans-chemises » afin de redorer les conditions liées à l’assurance-emploi. Pas plus tard que Dimanche matin, dans une conférence de presse, de nouvelles directives allant dans cette amélioration ont été prises.

Le rétablissement des critères d’admissibilité : le défi de la coalition

Le vice-président de la CSN, Jean Lacharité a résumé son point de vue en remarquant les différents saccages établis par les anciens dirigeants, notamment du gouvernement Harper. D’après lui, des résolutions ont déjà été mises en pratique. Il stipule néanmoins que le chemin sera encore hasardeux pour obtenir de réels résultats satisfaisants. A rappeler que la coalition a justement demandé la réintégration du double critère d’admissibilité à l’assurance-emploi. En effet, elle entend reprendre les 360 heures ou 13 semaines de travail. Ajoutés à ces critères figurent également les mesures à prendre pour l’instauration de la caisse d’assurance emploi autonome, ainsi que la recherche active de dénouement du « trou noir » vécu par les travailleurs saisonniers.

Offrir une amélioration pour les personnes marginalisées

La coalition avance les faits suivis par des statistiques pour argumenter leur quête. En effet, malgré la bonne initiative gouvernementale, définie par les bonifications incluses dans le budget du Ministre Fédéral des Finances, les travailleurs à temps partiel restent toujours pénalisés. Ce qui engendre une spirale de difficulté financière pour la plupart de la population. La précarité de la situation des personnes ayant un travail saisonnier demeure ainsi une priorité actuellement. Le retour à l’utilisation d’une caisse unique d’assurance emploi permettrait de solutionner, au moins à court terme, cette situation définie comme irrégulière. Bien que la facilitation de l’octroi d’un prêt personnel rapide soit un perpétuel effort des agences financières, il demeure que le public travaille simplement pour honorer des dettes, sans pour autant vivre dans la décence.

Des démarches déjà en cours de réalisations

Alliant paroles et actions, la coalition n’a pas attendu pour débuter leur lutte. Pas moins de 50.000 cartes postales sont actuellement distribuées dans tout le Québec afin de récolter des signatures. Les antennes syndicales en demeurent les garants principaux de cette campagne. A l’achèvement de cette étape, la coalition entend présenter elle-même ces cartes à la Ministre de l’Emploi, du Développement et de la Main-d’œuvre et du Travail pour cet automne. C’est encore une histoire à suivre.